Blaogin'i (foko) Blog Club

La Conference De Global Voices 2008: Partager Et Apprendre.

club | 24 Jolay, 2008 22:26

Par Lova Rakotomalala
Passée la magie de retrouver des blogueurs de 80 pays différents réunis au même endroit pour un échange d’idées sur une utilisation efficace du média citoyen, La conference qui a duré 5 jours a été riche en idées et en reconnaissance des efforts conssentis par les communautés qui n’ont pas un accès facile à internet.
Mais commençons ce petit récapitulatif par ordre chronologique:
Ethan Zuckerman, co-fondateur de Global Voices avec Rebecca Mckinnon, ouvre la conférence en remerciant tous les participants de leurs venues. Il souligne le caractère bien évidemment international des conférences de Global Voices qui en est à son troisième volet (Londres, New Delhi pour les deux premiers volets) mais aussi le fait que des communautés nouvelles sont venues s’ajouter à celle qui étaient déja présentes. Il présente alors le projet GV lingua amin’ny teny Malagasy comme exemple de la communauté grandissante de Global Voices. Ce n’est certes pas un révolution mais c’est bien représentatif de la philosophie d’inclusion des communautés grandes comme petites en nombre dans ce projet qu’est Global Voices.
liberté d’expression , comment contourner la censure et autres problèmes que les médias citoyens doivent affronter. Le journaliste nigérien Moussa Kaka, des blogueurs Egyptiens, Saoudiens ou Marocains ont été , ou sont en prisons à cause de leurs prises de positions sur leurs blogs. Nous devons toujours être solidaires, comme le souligne Reporters sans frontieres, Clothilde le Coz, de la liberté d’expression de chaque individu aux 4 coins du monde.

Le problème de la censure sur internet ne concerne pas encore Madagascar, ( une inquiétude commence à poindre avec l’épisode Karajia et les déboires de Rossy). Mais Alex Pang pose le problème de l’auto-censure et la censure sociale:

“le problème ne vient pas toujours des instances administratives” dit-il “mais si nous même pensions que parler de la dernière recette de cuisine n’en vaut pas la peine car cela n’intéresse personne, cela equivaut à de la censure, de plus une censure difficile à combattre car interne, nous voyons souvent ce problème dans les communautés asiatiques òu il est mal vu de ressortir du lot ( bloguer donc mais surtout bloguer sur des sujets controversés tel que l’homosexualité ou le status de la femme).”

Cette idée a ensuite été fortement renforcée par une présentation remarquable de Neha sur ce qui vaut la peine d’être publiée sur un blog ( “tout dés l’instant òu cela vous touche et vous passionne” dit-elle).
Le deuxième jour commence avec la session de Rising Voices, celle où Foko a eu l’opportunité de partager son projet avec les projets de Bolivie, Colombie et du Kenya.
Collins Dennis Oduor explique que son projet Repacted à Nakuru, Kenya aide sa communauté à mieux apprécier les bonnes pratiques de santé publique. Il a aussi démontrer en plus d’un humour impayable et de ses talents de danseur, une grande générosité en offrant des t-shirts Repacted aux autres projets Rising Voices.
oso collins
Catalina Restrepo, démontre qu’un blog est aussi un moyen efficace d’illustrer et garder en mémoire l’histoire des quartiers de Medellin, que ce soit ces monuments mais aussi ces personnalités du quartier dont les journaux ne vont pas parler.
catalina and google
Les blogueurs de Foko, représenté par sipakv, ont montré qu’un blog peut-être aussi un puissant acteur de progrè social qui dynamise une communauté à se mobiliser pour la bonne cause. Cet acte de solidarité a touché plus d’un blogueur que ce soit au Dannemark, au Pérou, au Brésil, en Bolivie, à Trinitad et Tobago, en Espagne ou au Kenya.
Christina Quisbert présente ce que la plate-forme numérique à permis à la communauté indigène Bolivienne de présenter ses inquiétudes et ses espoirs.
Il est aussi important de noter que les blogs ont permis d’illustrer avec des détails trés précis les violences au Kenya après les éléctions et l’illustration des dégats causés par le cyclone Ivan à Antananarivo rapidement après l’arrivée du cyclone.
A la vue de tous ces exemples, le média citoyen ( blogs, videos, photos..), quand il est utilisé à bon escient est l’exemple typique du citoyen lambda qui participe et influence la répresentation et l’évolution de sa communauté.
Mais si il y a une seule leçon à retenir de cette conférence, c’est bien qu’il y a bien peu de différence entre un citoyen blogueur de Taiwan qui voudrait que son pays soit reconnu par le concert des nations en tant que tel et un blogueur de Toamasina qui veut proteger le patrimoine de son pays.
Les moyens, la cause et la langue diffèrent sans doute mais la passion et la volonté de bien faire est la même. En fin de compte, comme me la dit une fois la marraine adoptive de Foko et ancienne zanatany, Claire Ulrich, c’est bien la seule chose qui compte.

 
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